Jongler avec les petits boulots, se contenter d’un temps partiel aux horaires décousus, c’est le quotidien de 3,4 millions de Français. Outre ces statuts précaires, ajoutez les chômeurs et les « découragés » qui ne sont même plus inscrits sur les registres de Pôle Emploi, et vous atteignez un quart de la population active, selon l’Observatoire des inégalités. Mais on peut encore allonger cette liste avec une troisième catégorie : les agriculteurs, les « petits » entrepreneurs et les artisans indépendants, eux aussi touchés par une forme de précarité du fait de l’inexistence de filets de sécurité. Au total, quelque 10 millions de Français sont concernés.
Le précariat, une nouvelle classe sociale
Qu’elles aient des horaires de travail décousus, des contrats en pointillé ou bien des journées interminables pour lancer leur propre activité, ces personnes ont un point en commun : l’insécurité financière. Outre leur temps de travail effectif, leur quotidien se compose de larges plages ...
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La Lettre du cadre territorial
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