C’est l’une des principales critiques émises par François Dupuy dans le second volume de « Lost in management » : notre perception erronée de vivre une période exceptionnelle nous amène trop souvent à nous dispenser de chercher des solutions aux problèmes du jour dans les écrits d’hier.
Alors que « les militaires ne se privent pas d’aller chercher dans les batailles du passé des idées pour celles d’aujourd’hui et de demain » (1), la chose est bien plus rare dans l’art du management, pourtant tout aussi complexe que celui de la guerre.
Les solutions aux problèmes de mon organisation
ont déjà été trouvées, ailleurs et/ou hier
Raison de plus pour remettre au goût du jour des travaux ayant plus de dix ans, soit une éternité en matière de science managériale. Car le boublisme (pardon pour ce néologisme) porte bien en lui les clés d’une vie professionnelle épanouie, pour le manageur comme pour le managé.
Être curieux et ...
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déjà abonné ?
Connectez-vous
avec vos identifiants
La Lettre du cadre territorial
Pas encore abonné ?