Un des grands fléaux des organisations de travail contemporaines est son rapport déviant au temps et à l’urgence. Du moins en France… Celui ou celle qui réussit a dompté cette variable épouvantable : il a eu le temps de produire ! Il a su répondre en temps et en heure ! Il est intervenu en urgence ! Parfois au prix d’heures de travail au-delà du raisonnable, au-delà parfois de ce que nos organismes d’humains (au sens physiologique !) sont censés tolérer. Que d’écarts-types par rapport aux cultures professionnelles d’autres pays (anglo-saxons ou nordiques) qui mettent en valeur plutôt la subsidiarité et l’efficacité en temps « normal » que le « hors norme ».
Assourdissant vacarme
Alors on accusera bien volontiers les moyens de communication qui nous sont alloués : mails, SMS, hyperconnexion… Communication quand on veut, dès qu’on veut… Dans quel assourdissant vacarme de sonneries, alarmes, bips et autres vibreurs vivons-nous dorénavant au travail (et dans nos vies d’ailleurs). Nous ...
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La Lettre du cadre territorial
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