« Après les Gilets jaunes qui ont mis en exergue les difficultés de beaucoup de travailleurs, cette crise nous invite encore un peu plus à réfléchir à la nécessité d’un revenu minimum » affirme Martine Poirot, DGS de la communauté de communes du bassin de Pompey, au nord de Nancy. La crise sanitaire n’a pas seulement apporté de l’eau au moulin aux partisans d’un revenu de base, elle a fait visiblement cheminer les esprits des moins convaincus. C’est ce que constate Emmanuelle Chambard, DGA Cohésion sociale et culture à Valence Romans Agglo, dans la Drôme : « cette crise nous a fait mûrir sur la question de ce revenu de base ». Et pour cause, en quelques semaines, la pandémie a fait basculer dans le rouge une quantité de personnes.
« On doit vraiment rendre les gens autonomes et ne pas leur imposer l’affront d’aller faire l’aumône »
Au vu de la conjoncture, un retour à la normale n’est pas pour demain. Les associations caritatives pourraient même voir dans les prochains mois ...
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La Lettre du cadre territorial
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