En 2021, tous les départements vont devoir coopérer avec les préfectures pour opérer un fichage biométrique des jeunes migrants s’ils ne veulent pas être pénalisés financièrement. Tel est le moyen élaboré par l’État pour inciter fortement certains départements réfractaires à se plier à cette pratique. Objectifs : récupérer les informations (dont les empreintes digitales) sur les jeunes migrants arrivant en France. Cette manière de leur forcer la main a fait vivement réagir les départements hostiles, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis en tête, qui n’ont pas l’intention de se plier à ce « chantage » et qui ont déposé un recours en justice contre cette décision. Que redoutent ces collectivités, déterminées au point de se priver d’un soutien financier ? Et quelles sont les intentions de l’État à travers ce fichage systématique ?
Un dispositif d’appui voulu par une majorité des départements
En France, les mineurs non accompagnés (MNA) étrangers sont sous la ...
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La Lettre du cadre territorial
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