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Voici le numéro 500 de La Lettre du cadre territorial. Que de chemin parcouru depuis 1984, lorsque quelques cadres territoriaux, mécontents de l’état de la presse territoriale d’alors, décidèrent de fonder « leur » journal ! Au début, ce ne fut qu’une feuille recto verso, puis un fanzine de quelques pages. Puis, le succès venant, un petit mensuel. Je suis « entré » à La Lettre du cadre territorial en 2000. C’était déjà un bimensuel de plus de cent pages. En page 9, puis 16 à 19 de votre magazine papier, nous avons essayé de vous donner à voir un bout d’histoire de La Lettre depuis son premier numéro. Vous trouverez aussi dans votre magazine un poster, manière de renouer avec de bonnes habitudes.
Des milliers de participants
Depuis, l’explosion du marché des offres d’emploi a donné des moyens importants à un journal qui n’avait peut-être pas autant d’ambition à son origine, en permettant de développer un groupe diversifié de presse territoriale : presse, éditions, formation, services numériques…
Aujourd’hui, nous sommes redevenus un mensuel, mais La Lettre du cadre essaye de conserver les fondamentaux de ce qui a fait son succès et, j’ose l’espérer, son utilité auprès des territoriaux : un ton libre, sans tabou, la volonté de parler de tout, même des sujets qui ne font pas l’unanimité, l’utilisation sans contrainte des dessins, souvent plus à même de faire passer les messages qu’un long texte…
Surtout, La Lettre du cadre, c’est la volonté de donner encore et toujours la parole aux territoriaux. Aujourd’hui encore, plus de la moitié des articles de La Lettre sont écrits par des agents exerçant dans les collectivités, mais aussi par tout un réseau de partenaires (consultants, avocats, magistrats, professeurs…) qui travaillent au quotidien avec les territoriaux. Depuis sa création, ce sont sans doute plusieurs milliers de territoriaux qui se sont exprimés dans La Lettre du cadre.
Pour l’avenir du management
Alors, quel avenir pour La Lettre dans les années à venir ? Le même, mais en mieux, on va essayer. Le même, car La Lettre a vocation à rester sur ses fondamentaux : délivrer une information sûre, qui réponde avant tout aux pratiques des territoriaux, garder un ton offensif et sans concession, quitte parfois à heurter certains, continuer à donner la parole aux territoriaux.
Et puis, car c’est devenu un élément identitaire qui n’a pas d’équivalent dans la presse territoriale : le management. Nous avons développé une véritable offre éditoriale en la matière, riche aujourd’hui de plusieurs centaines d’articles. Car j’ai une conviction : les collectivités ne pourront relever le défi d’un service public de proximité efficace et adapté à son temps que si elles pratiquent en leur sein un management du sens, bienveillant, dans lequel confiance et responsabilité ont une part fondamentale, un management où on essaye d’être intelligent et on l’on compte sur l’intelligence.
Allez ! À dans 500 numéros…