© Antonio GAUDENCIO
Après la ville cyclable, la ville marchable ? Les associations se mobilisent pour faire plus de place aux piétons.
Le baromètre des villes marchables, sous le patronage de la Fédération française de randonnée et de 60 millions de marcheurs, classe les villes les « mieux marchables », mais surtout fait l’état des « revendications » de celles et ceux qui sont désormais moins bien considérés en ville.
Conflits d’usage avec voitures, vélos et trottinettes, difficultés à traverser carrefours et ronds-points, absence de bancs, toilettes et points d’eau… sont parmi les « revendications » très fortes de ces panels de piétons interrogés dans plus de 200 villes, qui peuvent désormais se situer sur un classement de A à G.
Toutes villes confondues, on veut des cheminements piétons plus larges et la réservation aux piétons de l’usage des trottoirs
Parmi les cinq demandes prioritaires, toutes villes confondues, on trouve des cheminements piétons plus larges, bien entretenus et sécurisés (41 %), la réservation aux piétons de l’usage des trottoirs (30 %), une attente de verbalisation accrue du stationnement sur les passages piétons et les trottoirs (28 %), la réduction de la vitesse en ville pour la sécurité des piétons (27 %) et la constitution d’un réseau complet de cheminements piétons dans la ville (25 %).
Cela ressemble à s’y méprendre aux premiers temps où les cyclistes souhaitaient trouver leur espace dans la ville… en espérant que le chemin sera moins long.