Le réseau des Amap interpelle le nouveau gouvernement. Il s'inquiète des conclusions du précédent ministre de l'Agriculture, qui semblait considérer les Amap comme des entreprises commerciales, qui devraient être assujetties à l'impôt. Le Miramap rejette cette interprétation, en s'appuyant sur la Charte des Amap, qui rappelle que les Amap ne sont pas des entreprises de distribution, ni des intermédiaires commerciaux. Les Amap demandent donc une révision de cet avis du gouvernement Fillon...
Le communiqué du Miramap souligne : « Les citoyens engagés en Amap revendiquent que les terres agricoles ne soient plus les variables d'ajustement de projets d'infrastructures ou d'urbanisation et ils militent pour que seules les pratiques agricoles respectueuses des personnes et de leur environnement soient soutenues. Notre combat, hautement symbolique, dépasse le seul régime fiscal des Amap, il s'agit de reconnaître l'agriculture paysanne comme oeuvre d'intérêt général ».