Alain Garnier a rappelé en préambule que le web est aujourd'hui centré sur les réseaux, tout en précisant que le plus connu d'entre eux, Facebook, n'est que le "réseau qui cache la forêt" des différents réseaux dans lesquels nous évoluons. Dans ce contexte, les RSE viennent structurer ces réseaux plus ou moins formels. A. Garnier a d'ailleurs insisté sur le fait qu'un réseau social numérique ne peut fonctionner que si le réseau physique existe. L'avantage du RSE sur les Facebook, Viadeo et autres LinkedIn est son caractère privatif, qui permet à la collectivité qui le déploie de prendre en main la gestion de l'outil.
Le RSE permet de fluidifier la circulation de l'information et constitue un incomparable catalyseur pour impulser une dynamique interne d'optimisation des processus, d'amélioration de la relation usager ou de modernisation de l'organisation par exemple. Le RSE plaçant l'utilisateur au centre (et non plus le document), le système en devient plus attractif. En termes de fonctionnalités, Alain Garnier en dénombre quatre principales : le social, le collaboratif, le contenu et la recherche, auxquels sont adjointes des applications.
En matière de déploiement de l'outil, il est conseillé de débuter par un réseau d'abord purement interne (intranet), puis de l'étendre aux partenaires (extranet) et enfin, le plus risqué, à l'ensemble des usagers (internet). Quel que soit son niveau de déploiement, le RSE se différencie du réseau grand public par son asymétrie, reposant sur une logique d'animateur.
Les professionnels de l'information que nous sommes peuvent tiquer sur un aspect fondamental du RSE : l'information y est non structurée. RSE et GED ne sont toutefois pas incompatibles. Alain Garnier nous invite de plus à "socialiser" nos bases de données pour les rendre plus visibles.