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Une offre dématérialisée
La grande nouveauté de cette année, et qui a valu aux journalistes d’êtres invités à une conférence de presse avec la présidence te direction du CNFPT, c’est la publication d’une offre de formation entièrement dématérialisée. Un catalogue feuilletable de formation, comme d’ailleurs les 780 pages du nouveau répertoire national des métiers), a donc été mis en ligne sur le site du CNFPT. L’idée est d’en finir avec le pavé en papier, couteux à fabrique r et à distribuer, uniquement accessible dans le bureau du DRH, et rendre l’offre accessible à tout agent disposant d’un accès internet. Quitte à créer quelque court circuit- dans les collectivités ? « Ce n’est pas notre intention, s’est défendu Jacques Goubin, directeur de cabinet de François Deluga, la décision de formation restera à l’autorité territoriale, selon le même système d’inscription et de validation qui existe aujourd’hui entre le CNFPT et les collectivités ». François Deluga a quand même insisté sur le fait que, de plus en plus, les inscriptions aux formations se feraient en ligne.Le CNFPT a présenté d’autres nouveauté : un espaces d’e-ressources pour les petites collectivités, destiné à venir en aides secrétaire de mairie, par de l’information en ligne et des forum d’échange ; une démarche basée sur l’innovation pédagogique qui veut, si on a bien compris, ne s’interdire aucun moyens pour former les agents ; la féminisation bienvenue du répertoire des métiers, et son harmonisation avec les répertoires de l’Etat et du privé pour faciliter les passerelles…5 grandes causes nationales Parallèlement à son offre de formation, le CNFPT entend irriguer son action avec les préoccupations de 5 « grandes causes nationales » que François Deluga a rappelé : - Le développement durable - La lutte contre l'illettrisme - La prise en compte du handicap - La prévention des risques psychosociaux - La lutte contre les discriminations
75 000 emplois jeunes à former en 2014Un des sujets délicat du moment, c’est l’offre de formation en direction des emplois d’avenir. Après les critiques du député Jean-Marc Germain, François Deluga a tenu à mettre les choses au point. Renvoyant le député à une meilleure connaissance du dispositif, le président affirmé qu’en aucun cas, le CNFPT n’avait le droit ni les moyens de fournir une quelconque formation initiale aux emplois d’avenir.L’accord avec l’Etat, a t-il rappelé, prévoit d’abord (quelques mois après leur entrée en collectivité) deux jours de formation d’adaptation au monde local pour les emploi d’avenir, puis, plus tard et pour ceux qui y sont considérés comme aptes, deux autres jours « d’orientation et d’évaluation » à la suite desquels ils rentreront dans le parcours commun de formation du CNFPT. Ceux qui sont considérés comme encore trop justes pour suivre cette seconde formation devront d’abord faire un tour par les PRDF (plans régionaux de développement des formations) des conseils régionaux avant de rentrer ensuite dans le droit commun. Impossible donc, répond t-il à certains députés et missions locales, de faire de la formation initiale : « on ne peut pas nous reprocher de ne pas faire ce que nous n’avons pas le droit de faire ».Mais, assure François Deluga, le CNFPT a fait sienne la priorité gouvernementale de formation des emplois d’avenir: les capacités d’accueil seront donc prêtes pour les 75 000 jeunes à former en 2014, qui ne se heurteront donc à « aucun refus de stage » de la part du Centre. Le patron du CNFPT a d’ailleurs renvoyé les collectivités à leurs responsabilités en rappelant que les emplois d’avenir, en tant que contractuels, faisaient partie intégrante des effectifs territoriaux et jouissaient donc des mêmes droits à la formation que tout un chacun.