C'est au cours des « Rencontres annuelles nationales » que le GIAc (Groupement de l'ingénierie acoustique) a fait part de son projet d'indicateur qualité unique. Ce travail qui a été initié par l'association HQE avec le soutien financier de l'Ademe s'étale sur 18 mois (mi 2011 - fin 2012) s'attache à modifier le cadre méthodologique pour définir un indicateur unique permettant de qualifier la qualité des bâtiments.
Et c'est le GIAc qui est pilote de ce projet dans le domaine de l'acoustique et qui se déroule en quatre étapes : état des lieux (enquête auprès de 42 acousticiens) des méthodes d'évaluation de la qualité acoustique, analyse avec retours d'expériences, mise au point d'une méthode de calcul basée sur l'agression sonore et l'acceptabilité aux bruits puis validation sur des cas concrets.
Il est envisagé 5 classes : de E (insalubre) à A (très confortable) en passant par C (simple respect de la règlementation).
Mais pour la note finale, rien n'est encore tranché : note globale par local ? Note de voisinage ? Note de bruit de fond ? Prise en compte de la plus mauvaise note ? Pondération entre les notes ? Tout ceci doit être rapidement précisé.
L'objectif n'est pas de se substituer ou de renforcer la règlementation mais bien d'être un outil au service du maître d'ouvrage pour renforcer les objectifs qualitatifs.
Joël Graindorge, Directeur général des services techniques.