Le parking de Valmeinier (Savoie) avait coûté cinq millions sur les huit prévus au départ. Faute d'avoir été terminé, il n'a jamais accueilli une seule voiture. Un propriétaire de la station s'était ému avec 150 pétitionnaires, dès le lancement du projet, du caractère selon lui disgracieux de l'édifice. Il a intenté un procès, et vient de le gagner. Le Conseil d'État vient de confirmer. Tous les recours sont épuisés : le bâtiment doit être détruit. Le hic : le syndicat propriétaire du parking doit être dissout en fin d'année, et c'est désormais l'affaire de la commune. « L'arrêt du Conseil d'État m'enlève une épine du pied », a indiqué Martine Noraz, maire de Valmeinier, élue en 2008, avec son équipe, en partie sur son opposition au parking, lancé par la municipalité précédente devant les grosses difficultés de stationnement dans la station. Le Conseil d'État a longuement argumenté pour indiquer que même le coût de la destruction pour le contribuable ne saurait justifier le maintien du bâtiment.
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