© Jakob Fischer
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement La Lettre du cadre - édition AbonnéEn ceintures ou dans les centres, les fruits et légumes font leur grand retour dans nos villes. Des blettes et des carottes sur les ronds-points, des pommiers et des noisetiers derrière les périphériques, des parkings abandonnés ou des toits de HLM transformés en jardin de cocagne. Bref : ça plante partout ! Pour les communes qui se livrent à cette reconquête de l’espace public par la pleine terre, la visée nourricière est bien souvent secondaire. Conscientes en effet que ces micro-productions urbaines arrachées au béton ne pourront pas nourrir leurs habitants, ces communes mesurent en revanche pleinement leur impact sur la vie des citadins tout comme celui sur la biodiversité locale. Planter des fruits et légumes en ville, c’est avant tout (re-)créer du lien avec le vivant mais aussi entre les habitants.