homme_affaire_Phovoir
© Phovoir
Mais elle a souligné que rien ne pouvait être programmé pour l'heure sur ce point."Pourquoi il n'y a pas de date possible aujourd'hui sur le point d'indice? Parce qu'avant d'ouvrir une discussion, il faut que je sache si j'ai une feuille de route qui me le permet", a déclaré Mme Lebranchu, précisant que rien ne pourrait être décidé avant l'envoi des lettres de cadrage et "même un peu après", sans doute "après l'été". Une augmentation de 1% de la valeur du point représenterait un coût de 1,8 milliard d'euros pour les trois fonctions publiques, selon la Cour des comptes.
Mme Lebranchu n'exclut pas en outre de devoir demander un effort supplémentaire aux agentsAlors que le gouvernement est en quête de 50 milliards d'économies d'ici à 2017, Mme Lebranchu n'exclut pas en outre de devoir demander un effort supplémentaire aux agents. Mais elle estime que "s'il y a effort, il doit être justement réparti" et "ne peut pas porter sur les bas salaires". Elle table notamment sur la chasse au gaspillage via la Modernisation de l'action publique (MAP) pour dégager des économies. Sur l'emploi, elle souligne que pour l'heure, le maintien global des effectifs reste de mise, les créations de postes dans les secteurs "prioritaires" (Police, Justice, Education) devant être compensées par des suppressions de postes ailleurs. Mais, a-t-elle relevé mercredi, chaque poste créé dans l'Education nationale engendre des créations de postes dans la Territoriale qu'il faudrait aussi compter.