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© mudretsov
Publié le 2 décembre 2015.
Les nouvelles modalités des concours d’accès au grade d’administrateurs territoriaux sont sorties. Le 16 novembre, un décret ((Décret n° 2015-1490, paru le 16 novembre 2015)) a été publié au JO et est venu modifier les conditions d'accès et les modalités d'organisation des concours (externe, interne et troisième concours) pour le recrutement des administrateurs.
Une refonte globale
Selon le CNFPT, il s’agit d’une refonte globale des concours d’administrateurs territoriaux, qui concerne à la fois la nature et le programme des épreuves des trois concours avec l’objectif affiché « d'adapter le recrutement aux besoins des employeurs locaux ».
Les épreuves orales, dites « d’aptitudes professionnelles » auront pour mission d’aller au-delà de ses connaissances des candidats.
Au chapitre des « clarifications », les épreuves écrites et orales verront plusieurs changements :
- on confie clairement aux épreuves écrites le rôle de garantir que les candidats possèderont un « socle de connaissances sur les matières fondamentales (droit public, économie, finances publiques, droit et gestion des collectivités) » ;
- les épreuves orales, dites « d’aptitudes professionnelles » auront pour mission d’aller au-delà de ces connaissances des candidats et d’évaluer leur « compréhension des mécanismes qui régissent l'action des collectivités locales ». Dans ce cadre, les candidats auront accès aux codes de référence pour la plupart des épreuves techniques de l'oral.
Nouvelles épreuves, nouveaux coefficients
Au delà, le décret procède aussi à des modifications des épreuves d'admissibilité et d'admission, ainsi que des coefficients des concours d’administrateurs territoriaux.
C’en est fini du fameux « grand oral », remplacé par un « entretien de motivation professionnelle », auquel est attribué un coefficient 5.
Les épreuves d’admissibilité sont harmonisées entre les trois concours : externe, interne et troisième concours. Pour les épreuves d’admission, on assiste à l’introduction d’une épreuve de mise en situation professionnelle collective (coefficient 2). Surtout, c’en est fini du fameux « grand oral », remplacé par un « entretien de motivation professionnelle », auquel est attribué un coefficient 5. L’épreuve orale de langue vivante étrangère est maintenue, mais avec un choix limité de langues. Les candidats pourront passer l’épreuve dans les seules langues suivantes (qualifiées de « transfrontalières par le CFNPT !) : allemand, anglais, arabe moderne, espagnol ou italien.
Ces nouvelles dispositions seront applicables aux prochains concours prévus fin 2016.