Bertrand_Delanoe
© Clément Bucco-Lechat
"On ne règle pas ce problème de santé publique très grave conjoncturellement, au moment d'un pic de pollution. Cela se fait dans la durée", a-t-il dit."Depuis treize ans, j'ai mené une politique volontariste, déterminée pour faire baisser la pollution à Paris", a martelé M. Delanoë, rappelant avoir essuyé bien des critiques, "surtout par la droite et par Mme Kosciusko-Morizet", candidate UMP à sa succession, sur le tramway, Velib' ou Autolib'. "En tant que ministre de l'Environnement, elle a fait que la première centrale photo-électrique que j'ai faite à Pajol m'a coûté deux millions d'euros de plus", a-t-il poursuivi."Les résultats, c'est moins 35% de particules fines à Paris, moins 3% de gaz à effet de serre, disparition complète de polluants comme le plomb ou le benzène"."Il faut continuer", a-t-il dit en observant que la pollution de la semaine dernière dépassait le cadre de Paris et même de la France. "Mme Kosciusko-Morizet propose de parkings à Paris, aspirateurs à voitures. Non!", s'est exclamé le maire sortant, relevant avoir baissé de 25% la circulation automobile à Paris. "Mais en même temps j'ai fait Autolib'", système de location de véhicules entièrement électriques. "La droite était contre, les Verts étaient contre". "C'est une réussite imitée dans le monde entier".