En Australie, un étudiant originaire de Basse-Autriche a collaboré au développement de capteurs solaires hybrides c'est-à-dire capables de fabriquer du courant et de la chaleur dans le même temps (types de capteurs encore peu produits et installés pour le moment) qui pourront être distribués en série dans environ 2 ans. A 27 ans, de par son intérêt pour l'étude des techniques d'énergies écologiques, il a entame un cursus dans cette section à la Fachhochschule (Ecole supérieure des sciences appliquées) de Wels en Basse-Autriche. A l'université nationale australienne (Australian National University, ANU) de Canberra, il rédige son master au sein duquel il développe et construit le prototype d'un capteur hybride pour toit de maison pouvant, selon les résultats des tests, améliorer les rendements de 15%.
Ce travail lui a valu la proposition d'une thèse de doctorat par ses collègues de recherche. Pour remédier au problème des capteurs hybrides, à savoir le fait qu'une cellule photovoltaïque a besoin d'un environnement frais alors qu'un capteur solaire thermique doit a contrario engendrer le plus de chaleur possible, l'équipe de Canberra a développé un procédé nouveau. Il s'agit de la " répartition spectrale " (" Spectral Splitting ") grâce à laquelle la lumière du soleil peut être fractionnée en couleurs spectrales. Le capteur photovoltaïque utilise la partie qu'il peut correctement traiter alors que le reste du spectre est utilisé par le capteur thermique.