Alors que les valeurs guides européennes vont baisser dans les années à venir, il faudra trouver des capteurs permettant de les analyser en autosurveillance.
Un projet Écosistème est engagé par le laboratoire des solides irradiés (CEA, CNRS, École Polytechnique).
Le procédé innovant comporte une membrane en polyfluorure de vinylidène qui est percée de nanotubes. Ce matériau adsorbe et piège les métaux lourds qui sont présents dans l'eau.
Le principe repose sur une couche d'or mise en place sur chaque face de la membrane. Elle constitue un capteur qui, avec un système de mesure électrochimique, indique quel est l'ion piégé avec son importance (quantité) et son potentiel redox.
Son atout : pas besoin de prélever un échantillon, ce qui permet d'effectuer des mesures in situ et en temps réel.