Le conseil municipal de Tours a décidé de ne plus verser les intérêts d'un « swap » contracté pour restructurer sa dette (195,5 M¤ d'encours et 27 M d'annuité en 2013). Contracté en 1996, auprès de Calyon, banque d'investissement du Crédit Agricole, l'emprunt qui portait sur un montant de 20 M¤ d'euros comportait un mécanisme de « snawball » : les intérêts s'additionnent d'un trimestre sur l'autre jusqu'à atteindre aujourd'hui 18,8 %. La ville qui estime avoir été trompé réclame la conversion du taux variable en taux fixe. Elle a saisi la justice pour faire valoir son bon droit.
Emprunt toxique : Tours attaque la banque
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