L'avis de la CRC Rhône-Alpes qui estime que la ville de Sassenage est en droit de ne pas s'acquitter de ses intérêts d'emprunts toxiques (avis 2012-115 du 31 05 2012) en précisant « que la dépense de 636 992,41 euros (les intérêts de l'emprunt tofix de Dexia) objet de la saisine, ne présente pas un caractère obligatoire pour la commune de Sassenage » marque peut être un tournant dans ce dossier particulièrement encombrant des emprunts toxiques. La cour ajoute, par ailleurs, qu'il n'y a, par conséquent, « pas lieu de mettre en demeure la collectivité d'inscrire ladite dépense à son budget ».
Alors que les « institutions » sont particulièrement silencieuses sur ce sujet aujourd'hui, il va bien falloir désormais voir dans quelles directions celles-ci s'orientent d'autant que la procédure de « fin de vie » de Dexia est intimement liée à ce dossier.
Pendant ce temps, l'une des autres banques friandes de ces produits, a crée une cellule ad' hoc pour traiter ses dossiers. Elle l'a ainsi nommée service de désensibilisation !!!! Il est vrai que les collectivités sont désormais fort allergiques à ce type de produit. Il est, cependant, à espérer que les traitements prescrits ne seront pas forcément homéopathiques (certes efficaces mais sur une période souvent longue) et que parmi les facteurs biens connus de cette allergie ( dont l'envie de certaines banques de bonifier leurs marges ) ,tous seront traités avec la même énergie.
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