Les récents suicides à la Poste font aujourd'hui écho à la vague de suicide connue par France Télécom il y a deux ans, et viennent entacher l'image d'une transformation économique et sociale réussie pour l'institution devenue société anonyme en 2010. Jean-Claude Bailly avait portant su imposer l'idée qu'il était possible de mener une transformation en profondeur d'une grande institution, et d'en améliorer la performance, en s'appuyant sur l'ensemble de ses professionnels, malgré les divergences d'interprétation liée à « une certaine idée du service public ».
Le chemin parcouru est impressionnant, mais pose aussi une question de fond : dans un contexte où les attentes en termes de performances économiques sont majeures, où l'exigence faite aux salariés est forte et requiert de leur part de de grandes capacités d'adaptation, peut-on sérieusement envisager de concilier bien-être au travail et exigence ? Et s'il s'agissait là de la quadrature du cercle ?
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