Suite aux nombreux commentaires suscité par son article sur Owni consacré au côté obscur de l'accord entre Google Books et le SNE, Lionel Maurel a complété son propos en extrapolant - juste un peu - et montrant ainsi quel jeu pervers était possiblement en train de ce jouer autour des oeuvres indisponibles. Une véritable partie de billard "à 4 ou 5 bandes", comme l'évoque un des commentateurs, dont lecteurs et surtout auteurs seraient les victimes impuissantes. Il est intéressant sur ce point le lire la participation de l'écrivain belge Nicolas Ancion. Il envisage carrément l'indisponibilité des oeuvres organisée directement par les éditeurs au détriment des auteurs, y compris et surtout pour des succès de librairie. Une façon peu élégante de forcer la main aux auteurs sur la cession de droits numériques, et de manière encore plus contraignante que par voie contractuelle.
A lire également : "Oeuvres indisponibles : la numérisation pour les nuls, sans les auteurs", Antoine Oury, ActuaLitté.