Le Conseil Européen tenu le 22 mai dernier à Bruxelles a fait revenir la question de l'exploitation des gaz de schiste sur le devant de la scène. En effet, il a fait part de son « intention d'examiner la question d'un recours plus systématique aux sources d'énergies « autochtones » pour essayer de réduire les coûts » dans le cadre de la « diversification de l'approvisionnement de l'Europe » mais « tout en respectant les choix des États membres en matière de bouquet énergétique ».
Et en ce domaine, la fracture hydraulique crée donc la fracture entre les États. Royaume Uni, Pologne, Espagne sont pour ! Et comme on le sait, cette technique est interdite en France.
Mais la pression industrielle est de plus en plus forte avec un argument de poids : on pourrait diviser par deux le prix de l'énergie... Une vue à court terme !