La Commission européenne estime que le fait de ne pas appliquer la législation environnementale (près de 200 textes) coûterait chaque année plus de 50 milliards d'euros dans le domaine de la santé et en coûts indirects pour l'environnement. Car, c'est évident, il vaut mieux prévenir que guérir en s'engageant dans leur réparation à long terme.
Et en plus, appliquer la législation, c'est avantageux sur le plan économique : 400 000 emplois créés par exemple.
Il faut donc intensifier le dialogue avec les gouvernements et tous les acteurs concernés pour améliorer cette mise en oeuvre de la législation. Ceci passe par « un renforcement de la collecte des données et de l'échange de connaissances » et par « une plus grande appropriation des objectifs environnementaux ». En effet, les défaillances sont souvent aggravées par l'absence d'informations exactes sur les problèmes environnementaux. Celles-ci sont parfois fragmentaires et obsolètes et les efforts en matière de suivi sont très variables selon les pays. Il faut des informations plus fiables, de meilleure qualité et tous les échelons pour repérer le plus tôt possible les graves problèmes environnementaux afin de limiter leurs coûts à long terme.
Il est aussi nécessaire d'améliorer les inspections et la surveillance avec une évaluation publique.
Un débat à la Commission qui n'a pas (encore !) été repris sur le plan national.