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Dans un contexte de méfiance des établissements publics territoriaux et des communes, le budget de à l’équilibre (avec une CVAE en hausse de 11 millions d’euros), prévoit d’augmenter les investissements.
Y sont ainsi inscrits 25,5 millions de dépenses d’intervention de la métropole (contre 17,5 l’an dernier) et 130,8 millions de budget d’investissement (contre 88 en 2018).
Un autre avenir ?
Mine de rien, serait-on passé à un autre avenir pour la métropole de Paris ? Sur fond de défiance du « bas » (les communes et les établissements publics territoriaux), de malaise récurrent avec les départements (qui se sentent, à juste titre, mis sur la touche), plusieurs indices laissent à penser que l’année 2019 sera la dernière dans la configuration actuelle.
D’abord, l’audit commandé par le Grand Paris sur sa situation financière pour rassurer tout le monde, par Patrick Ollier, président de la métropole, et Gilles Carrez, président la commission des finances à l’Assemblée nationale. L’objectif est qu’une proposition conjointe soit présentée d’ici cet été au gouvernement afin que la loi de Finance 2020 prenne en compte cet état des lieux. Le cahier des charges est en phase finale de rédaction, afin que de premières simulations soient livrées avant l’été.
Patrick Ollier, le président de la Métropole, a clairement dit qu’il était censé préparer l’avenir et qu’il appartiendrait aux nouveaux maires de s’en saisir. Ensuite, si la métropole a touché une CVAE en hausse en 2019, tout le monde sait que ce niveau de recettes risque de ne pas durer. Élections municipales à venir, tensions avec les maires qui, donc, risquent de ne pas se calmer, un président qui semble prêt à laisser la main… Ça va bouger.