Avec les affaires de corruption révélées à l'occasion des Jeux d'hiver de Salt Lake City, les scandales des athlètes dopés, de Ben Johnson en 1988 à Kentéris en 2004, les tricheries récurrentes, le service rendu au régime chinois glorifié par les Jeux de Pékin, l'alliance du business et du hidjab à Londres font que le Comité international olympique (CIO) ne connaît pas seulement une crise passagère.
Par Patrick Clastres, chercheur rattaché au Centre d'histoire de Sciences Po.