L’égalité
En choisissant le nom de Simone de Beauvoir, nous avons montré notre attachement au combat pour l’égalité, entre les citoyens et entre les territoires.Nous avons apprécié l’engagement concret des collectivités pour l’égalité sociale à la ville de Toulouse, et l’intégration de l’objectif d’une plus grande égalité entre les sexes dans l’ensemble des politiques publiques de la région Midi-Pyrénées. Cette égalité est aujourd’hui encore trop souvent lointaine et menacée : les collectivités doivent être en première ligne pour porter ce combat.Les grandes entreprises du territoire toulousain comme Airbus participent aussi à cette démarche, en favorisant l’accession des femmes à toutes les fonctions, à fortes responsabilités ou techniques.La solidarité
Notre choix de servir la fonction publique territoriale est avant tout celui de servir l’intérêt général.Nous considérons que les débats actuels sur la décentralisation devraient aller au-delà des seules réflexions sur la métropolisation et la régionalisation.Nous devons prioritairement répondre à la question de la répartition des compétences entre les puissances publiques, avec la recherche d’une plus grande justice entre les territoires, ce qui implique qu’elle s’accompagne d’une véritable péréquation.Nous avons pu découvrir à Toulouse les prémices d’une vision de la métropolisation animée par cet intérêt général et le souci de la place des citoyens dans ces projets de territoire.L’innovation sociale
On disait Simone de Beauvoir avant-gardiste : nous avons le devoir de l’être, à notre échelle. Notre positionnement nous donne la responsabilité d’innover avec le souci constant d’un meilleur service aux citoyens et d’une plus grande efficacité de l’action publique.Symbole de collectivités porteuses d’avenir, l’innovation marque également le territoire toulousain, grâce à un développement urbain complet ne laissant personne sur le bord du chemin. La découverte d’une expérience réussie de monnaie solidaire (Sol Violette), soutenue par les collectivités, nous a montré que les sources d’inspiration sont multiples pour faire évoluer les politiques de solidarité.La culture
À l’heure où la rationalisation budgétaire tend à en faire une variable d’ajustement, la culture nous semble menacée. Elle est pourtant un outil indispensable à l’émancipation de chaque individu. Nous porterons dans nos futures fonctions la conviction que la culture permet une plus grande liberté et donne du sens à l’action publique sur nos territoires.Notre baptême a été l’occasion de souligner que la culture peut irriguer toutes les politiques publiques et être un vecteur essentiel de lien social, comme l’a expérimenté la ville de Toulouse dans le domaine de la petite enfance.Pour paraphraser Simone de Beauvoir, on ne naît pas administrateur ou administratrice territorial-e, on le devient.Ce baptême de promotion nous a permis de consolider notre identité, grâce à nos aînés de l’Association des administrateurs territoriaux de France et à l’ensemble des agents et élus engagés pour l’intérêt public.Il nous a confortés dans l’idée que notre responsabilité de futurs managers publics locaux est celle de l’engagement. Nous souhaitons être pleinement acteurs des débats ayant des impacts sur les institutions dans lesquelles nous exercerons et pour les citoyens que nous servirons.Nous mettons à profit notre formation pour devenir des administratrices et des administrateurs efficaces, chaleureux et innovants. Nous nous engageons à rester toujours soucieux de la qualité du service public que nous voulons servir avec conviction et enthousiasme, dès aujourd’hui, et demain dans nos prochaines fonctions.Les élèves de la promotion Simone de Beauvoir de l’Inet Retrouvez-nous sur Twitter : @Élèves_INET et sur notre blog : http://www.eleve-administrateur-territorial.fr/wp/