RECADREZ
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"Ce ne sera pas facile, personne n'a dit que ça allait être facile. C'est ce que nous sommes en train de faire, interroger la pertinence de chacune de nos politiques publiques, pas seulement l'Etat mais aussi les collectivités locales"."Ça n'est pas pour les beaux yeux de la Commission européenne que nous cherchons ces économies mais aussi pour rendre plus efficaces nos pouvoirs publics", a rétorqué Mme Vallaud-Belkacem alors que M. Gorce écrivait lundi sur son blog que cette somme de 50 milliards d'euros d'économies n'était "qu'un leurre destiné à enfumer la Commission."Pressée de questions sur une baisse possible du nombre de fonctionnaires, la porte-parole du gouvernement a déclaré qu'"à partir du moment où nous interrogeons la pertinence des politiques publiques, s'il apparaît qu'il vaut mieux se recentrer sur quelques politiques publiques phares et laisser de côté d'autres qui apparaissent moins utiles, cela aura des conséquences, évidemment, en termes de gestion du personnel."Mais "nous nous refusons à nous fixer des objectifs fixés à l'aveugle", a-t-elle ajouté. "Le Premier ministre a demandé à Marylise Lebranchu d'ouvrir des négociations dans la fonction publique pour faire en sorte d'affecter les fonctionnaires là où c'est le plus utile. Quel résultat cela aura sur le nombre global de fonctionnaires ? Je ne peux pas répondre."