© Adobestock
Pour lire l'intégralité de cet article,
abonnez-vous à La Lettre du Cadre - édition Abonné
Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement La Lettre du cadre - édition AbonnéPetit à petit, les collectivités s'y mettent. De plus en plus d'entre elles se dotent d'un outil managerial d'ampleur : la charte managériale. Si elle est bien menée, cette charte coche un grand nombre de case et apport cohérence et efficacité. Reste, justement, à mener l'exercice pour aller au bout de l'ambition.
Notre dernière enquête sur les pratiques managériales des territoriaux : si 73% des managers répondaient qu'il existait dans leur collectivité un "document formalisant et posant les grands principaux managériaux au sein de leur collectivité", les mêmes, pour près de la moitié d'entre eux, jugeaient que ces grands principes n'étaient pas appliqués au quotidien.
Voilà donc où en sont les collectivités : même si, loin de là, ne sont pas en retard sur le privé, une certain nombre d'entre elles ont formalisé leur ambition managériale, à des divers et avec des outils différents. La charte managériale est un degré important de cette formalisation. Parce que sa mise en place répond souvent à une démarche managériale ambitieuse, parce qu'elle est l'occasion, avant de les formaliser, de formaliser les grands principes de management, dans le meilleur des cas en associant les agents à cette démarche, parce qu'elle permet aux manager de mettre en évidence leurs besoins et de voir leur rôle éclaircis aux yeux de tout le monde, parce qu'enfin, la charte fixe des règles du jeux auxquelles tout le monde peut se référer, y compris les élus.
Nous vous proposons dans ce dossier, d'aller explorer les pratiques des collectivités qui ont mis en place de telles chartes. L'occasion de donner la paroles aux managers qui y ont travaillé.
