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Faire du bio et du local, c'est bien dans les discours. Mais quand on veut passer aux actes, on se rend compte des questions que ça pose : comment respecter un circuit vraiment court ? Comment stocker ? Comment s'approvisionner en masse dans assécher les exploitations agricoles à son seul profit ? Et si l'on veut aller plus loin (et ne pas se contenter des mesurettes de la loi Egalim), comment organiser son territoire pour construire un projet alimentaire et écologique de long terme ? Réponses ici.
Ça veut dire quoi des produits bios et locaux dans les assiettes de nos enfants ? Derrière les discours et les bonnes intentions, la massification d’une nourriture de qualité ne va pas sans questions. Comment notamment organiser une offre agricole localement, sans vampiriser toute la production locale ? Comment allier agriculture et formes urbaines ? Sur quelles ressources humaines s’appuyer ? Pourquoi ne croire qu’à moitié à la loi Egalim ?
Ces démarches mêlent questions d’approvisionnement, d’économie locale, de droit des marchés publics, d’éducation à la santé, mais aussi de ressources humaines et de formation…
Mais les collectivités s’y mettent. En organisant leurs territoires mais aussi leurs acteurs, elles promettent d’aller plus loin que les quelques repas végétariens et les modestes ambitions bios de la loi Egalim. Et elles ne se reposent pas non plus sur les habituels « gros » de la restauration scolaire et de la distribution. En fait, dès maintenant, quand on veut, on peut.