A l'heure où paraîtra cette newsletter, nous connaîtrons déjà le nom de celui qui présidera le pays pour les 5 années à venir. L'issue du vote de dimanche aura bien entendu un impact sur chacun de nous en tant que citoyen, mais parfois aussi en tant qu'agent territorial. Car quel que soit le résultat de l'élection, un inévitable mouvement touchera la tête de nos collectivités. Il se déroulera en deux temps : une première petite vague dès les jours qui viennent et la seconde, plus importante, à la mi-juin, suite aux élections législatives.
Ces deux scrutins ont beau être nationaux, ils sont loin d'être neutres au niveau local. Entre prise et perte de fonctions ministérielles, puis entre victoire ou défaite aux législatives, certaines collectivités vont vivre dans les prochaines semaines de petites révolutions dont la presse nationale ne fera guère écho. Elles ont pourtant leur importance pour nous, agents territoriaux, et, dans une moindre mesure peut-être, pour les habitants, qui verront parfois à la tête des exécutifs locaux une personnalité qu'ils n'avait pas initialement choisie pour porter la politique municipale, départementale ou régionale. Mais la tenue des élections municipales et la mise en oeuvre de la réforme territoriale, telle quelle ou ajustée en cas de défaite du président sortant, viennent compliquer un jeu de billard à trois bandes dont on ne connaîtra l'issue qu'en 2014. En attendant, la vie continue dans la territoriale...