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Dans un marché ultra-dominé par le privé, le funéraire public peine à exister. Acteurs à bas coût, essor de la crémation, explosion des prix de l’énergie, conscience écologique… l’émergence de nouveaux enjeux pousse aujourd’hui ce secteur à se réinventer.
Certaines villes misent sur le premier référentiel RSE (responsabilité sociétale des entreprises) du secteur funéraire afin de valoriser leurs approches plus sociales et écologiques ; d’autres entendent par ailleurs faire revivre leurs cimetières après l’ère du tout-béton.
Si chaque territoire présente ses propres problématiques, deux constantes apparaissent : la flambée des prix de l’énergie et l’intérêt sociétal croissant pour la personnalisation de l’hommage et l’écologie. Le funéraire public survivra si les acteurs prennent la mesure de ces changements et acceptent de bousculer leurs traditions qu’ils croient parfois ancrées … dans le marbre.