Contexte oblige, l'Etat ne néglige plus rien en matière de recettes. C'est en visant cet objectif qu'il a créé il y a cinq ans l'APIE (L'Agence pour le patrimoine immatériel de l'Etat). Cette agence en plein développement a recensé pas moins de 350 tournages dans des lieux publics appartenant à l'Etat. Et si cette tendance essaimait dans les collectivités territoriales? Certes, celles-ci n'ont pas attendu pour mettre à la disposition des équipes de tournage leurs sites les plus remarquables mais cette offre n'est pas organisée et elle relève plus de l'occasionnelle alors qu'un potentiel bien réel existe.
Les collectivités territoriales représentent ensembles le plus important parc immobilier de France. L'optimisation de ce patrimoine passerait par une meilleure mise en évidence des possibilités. L'Etat a montré l'exemple en créant l'APIE , les collectivités locales peuvent compléter l'offre en créant leurs propres agences. Outre les rentrées sonnantes et trébuchantes, c'est aussi un important vecteur de communication que représente un tournage. Les villes qui se sont prêtées à l'exercice ont pu le constater. Etre le théatre d'un film booste la fréquentation touristique durant quelques années. Ce bénéfice indirect peut même s'avérer plus important que les simples droits à l'image. Alors à quand l'ouverture de la première APIR (ou APID, ou APIC) ?