Delphine Rouilleault, directrice générale de France Terre d'Asile
© Jean-Pierre Djivannides
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Si l’accueil des migrants et la prise en charge des demandeurs d’asile relèvent de la compétence de l’État, les collectivités territoriales ont aussi un rôle essentiel à jouer, comme l’explique Delphine Rouilleault, directrice générale de France terre d’asile.
Comment résumeriez-vous l’évolution du débat sur les questions migratoires depuis quelques années ?
Je crois qu’il y a un décalage entre les débats politiques et médiatiques et les préoccupations des Français. Ils s’intéressent beaucoup plus à l’emploi, à la santé, aux thèmes qui ont trait à leur vie quotidienne qu’aux questions migratoires. Pourquoi ces questions migratoires continuent ici à faire l’objet de polémiques récurrentes ?
Malgré des efforts réels de création de places ces dernières années, un demandeur d’asile sur deux n’est pas hébergé par l’État à son arrivée
L’hystérisation régulière du débat autour des questions migratoires permet sans doute de masquer la faiblesse de certains projets politiques. La France est une terre d’accueil et sa diversité l’enrichit. L’angle qui me semble important est celui de l’intégration. Comment bien accueillir et intégrer ces nouvelles personnes qui arrivent progressivement – et rappelons-le, en nombre très limité par rapport à l’ensemble de la population ? C’est en résolvant cette question que nous pourrons notamment désensibiliser le débat.
[…]
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