On savait depuis longtemps déjà que le sport de haut niveau - celui pour lequel la compétition humaine se confond désormais avec la stratégie financière - ne jouissait guère d'une conscience sociale très développée : que des joueurs de football, de tennis ou de golf gagnent en un mois, pour taper dans une balle, ce que le commun des mortels, ou même un artiste de génie mais inconnu du public, ne gagne pas en toute une vie, en matière de salaire, ne l'a jamais véritablement dérangé.
Médiapart
Le sport face aux dictatures: entre indifférence, cynisme et complicité
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