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La pression monte dans les collectivités. Les française et les français pourraient ne pas être les seules à souffrir de l'inflation.
La « dérive » du budget du personnel semble être un sujet majeur de nombre de collectivités. Celles-ci sont en effet confrontées, en même temps, à plusieurs événements aussi différents que le « Ségur » amenant la revalorisation de certains agents de la filière médico-sociale qui crée des différences de traitement dans certains services, des compensations financières accordées en échange de l’abandon de jours de congé ou autre avantage pour être conforme aux 1 607 heures, la revalorisation du point d’indice et le souhait légitime d’agents voulant trouver des compensations à l’inflation et aux hausses des carburants.
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Le tout, dans un contexte d’élections législatives, qui a vu naître des mouvements de grèves dans les villes où des maires se présentaient. Sans compter l’effet tache d’huile entre villes d’une métropole ou entre la métropole et les villes. Sans compter enfin les difficultés de plus en plus fortes de recrutement qui font monter les prétentions à un régime indemnitaire plus important. Certaines villes, c’est à noter, ont pris quelques « astucieuses » initiatives comme la prise en charge anticipée d’une partie des complémentaires santé (avant les dates prévues de 2025-2026) limitée à un niveau indiciaire ou l’indemnité de télétravail qui deviennent des réponses souvent partielles aux demandes.