Un jour, la Suisse remportera la Coupe Davis. Avec ou sans Roger Federer et Stanislas Wawrinka, ses deux têtes de gondole. Dans un monde où les résidences fiscales détermineraient la nationalité des joueurs, le pays de l'emmental et des placements juteux pourrait rafler le Saladier chaque année. Ce monde-là, certains députés français l'imaginent depuis longtemps, vu le nombre d'exilés fiscaux présents au top 50 de l'ATP. Il y a un an et demi, treize d'entre eux avaient déposé une proposition de loi «visant à renforcer le lien à la nation des sportifs sélectionnés en équipe de France».
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Fiscalité: Pourquoi les sportifs s'exilent en Suisse 2O minutes