Ils veulent tous participer à la concertation sur les rythmes scolaires. Les syndicats de l'Education nationale, les parents d'élèves mais aussi... le principal syndicat français d'hôteliers et de restaurateurs, l'Umih. Ce dernier a "pris acte" du rallongement annoncé des vacances de Toussaint.
Mais il ne souhaite pas "que le rallongement" des congés de Toussaint, de 10 jours à 2 semaines dès cette année, "se fasse au détriment d'autres périodes scolaires importantes pour la profession", a-t-il souligné dans un communiqué. Président de l'Umih, Roland Héguy est "d'accord" sur la nécessité de réformer les rythmes scolaires, mais "demande à Vincent Peillon de mettre en place sans tarder une concertation avec l'ensemble des professionnels du tourisme". Il insiste par ailleurs sur "l'importance du week-end de 2 jours pleins" en cas de retour à la semaine de 4 jours et demi. Les hôteliers et restaurateurs veulent "préserver les vacances de Noël et de février" pour assurer l'activité des stations de montagne et "veiller à ne pas pénaliser les ponts du mois de mai". Enfin, ces derniers s'étaient "félicités que la proposition de zonage pour l'ensemble des vacances (dont l'été) ait été suivie par le comité de pilotage sur les rythmes scolaires". Au coeur d'intérêts aussi contraires, Peillon aura bien du mal à satisfaire tout le monde.