Bonne nouvelle ! Les actifs ayant moins de 3 ans d'ancienneté sont ceux qui souffrent le moins de stress somatique. C'est ce que dévoile l'ESTIME, Etude internationale sur le Stress au Travail - IME,* qui apporte des réponses novatrices quant aux facteurs explicatifs du stress et du moral au travail.
Le stress somatique est l'une des quatre facettes du stress analysées dans l'ESTIME. Il se révèle par son impact sur la santé des individus : insomnie, maux de tête, de dos et de ventre... Il indique une certaine chronicité du stress qui s'installe lentement mais sûrement, et couve parfois pendant des mois avant qu'on ne s'en rendre compte, souvent très - ou trop - tard, quand la santé mentale et physique en est visiblement affectée. Et c'est justement ce qui se produit après 3 ans d'ancienneté : le stress somatique se révèle soudain et atteint son niveau le plus élevé de toute la carrière professionnelle. Pourquoi cela ?
Selon les résultats de l'étude, le premier facteur de stress somatique n'est autre que l'hyperinvestissement émotionnel au travail. Or, beaucoup de jeunes diplômés et de jeunes actifs font preuve d'une sur-motivation les conduisant à faire plus qu'il n'en faut et/ou attendre une reconnaissance qui ne les satisfait jamais. Contrairement à la motivation durable, cette sur-motivation apparente cache en réalité un hyperinvestissement émotionnel. Il se traduit au travail par «un intense désir de réussir et une peur excessive d'échouer, sans qu'il y ait forcément de grands enjeux» (24 %) voire «un sentiment de déception ou de frustration même si les résultats sont bons et reconnus comme tels» (15 %).
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