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Transports, rayonnement économique, aménagement…
Ce pôle est certainement aujourd’hui l’un des mieux structurés. Il représente 143 communes, deux millions d’habitants, soit près du tiers de la population Rhône-Alpes, un million d’emplois… Le conseil métropolitain est composé de 64 élus. Le bureau métropolitain rassemble 17 élus. L’économie, l’aménagement, les déplacements et la culture sont les quatre thèmes autour desquels les EPCI sont réunis. Le pôle œuvre très concrètement à la mobilité en mettant en place un syndicat mixte de transport en partenariat avec la région. « L’objectif est une meilleure coordination des transports, l’information des usagers et la mise en place d’une tarification unique à l’échelle métropolitaine. D’autres projets, sur le plan économique notamment, sont en cours de préfiguration, avec par exemple l’élaboration d’un schéma d’accueil des entreprises et des actions de prospection à l’international », assure l’Association des communautés de France (AdCF) sur son site.À plusieurs, c’est mieux
La loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPAM), qui vient d’être adoptée au Sénat, ne remet pas en cause cette marche en avant des pôles métropolitains. « Bien au contraire », assure Damien Denizot, responsable du club des agglos au sein de l’AdCF. « La loi 2010 créait des syndicats mixtes fermés pour les pôles. Avec la Mapam, ce n’est plus le cas et le seuil démographique pour créer les pôles passe de 150 000 à 50 000 habitants. Nous disposons dans le réseau de tous les profils. Certains pôles sont à l’évidence des étapes précédant la création de futures métropoles. D’autres en profitent pour évacuer justement la question de la métropole, comme cela a failli être le cas autour de Marseille. Les EPCI ont intérêt à travailler ensemble pour mutualiser leurs moyens, voire afficher une unité collective. Deux stations de ski qui se réunissent peuvent dire qu’elles disposent d’un domaine skiable plus important. C’est un peu dans cet état d’esprit que sont créés les pôles métropolitains », conclut Damien Denizot.