Dans beaucoup de collectivités locales, il existe des outils de communication qui échappent au regard du dircom.
Dans le domaine des technologies par exemple, si la stratégie Internet relève presque toujours de la direction de la communication, il n'en est pas de même pour l'intranet.
Le service informatique « bricole » ainsi souvent de son côté le réseau interne, sans réelle cohérence avec ce qui se fait à l'externe, ni soucis de la formation des agents. Résultat : le système est la plupart du temps sous-employé et ne permet pas d'obtenir des informations précieuses... souvent disponibles sur le site Internet de la collectivité.
On pourrait multiplier les exemples où le dircom est peu ou pas du tout associé à des démarches de communication : bulletins internes, signalétiques, certaines manifestations...
Le statut du chargé de communication y est probablement pour beaucoup.
Souvent rattaché au cabinet du Maire ou du Président, il est parfois vu comme « l'oeil de Moscou » dans les réunions de cadres.
La faut en incombe aussi au dircom. Celui-ci a en effet souvent tendance à préférer s'occuper de sujets particulièrement valorisants comme les relations presse, plutôt que de se plonger dans les obscurs rouages du fonctionnement administratif.