L'ordonnance du 2 février 1945 - qui adapte le droit pénal et la procédure pénale à la minorité en proclamant que « la France n'est pas assez riche d'enfants pour qu'elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains » - supprime la majorité pénale, et la remplace par le discernement. La minorité devient une circonstance atténuante, mais les mineurs « capables de discernement » sont - quel que soit leur âge - « pénalement responsables des infractions dont ils sont reconnus coupables» (art. 122-8 du Code pénal). (Les Cahiers Juridiques n°156, mai 2012)
Mineurs : ce que la loi du 10 août 2011 a changé
Nous vous recommandons
Interview
Flore Thérond : «puisque nous n’avons plus de médecins, autant travailler sur la prévention»
La maire de Florac-Trois-Rivières connaît bien les raisons de l’avancée du désert médical en Lozère. Elle parle un langage de vérité sur la situation sanitaire de son département et, au-delà, se dit favorable à l’encadrement...
28/09/2023
|