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La montée des eaux c'est loin, dans l'espace et dans le temps. En fait non ; c'est ici et maintenant. De l'érosion du train de côte à la montée des eaux, des crues aux tempêtes, toutes les raisons sont réunies pour ne pas trainer à s'en occuper. Il y a des outils, il y a des responsables désignés, il ya (parfois même déjà) de la volonté. Bref, tout est là s'y pour mettre avant de se faire rattraper par la réalité..
Dossier réalisé par Yann Landot, avocat associé, cabinet Landot, et l’Unima, syndicat mixte ouvert regroupant 250 adhérents et deux tiers du territoire de la Charente-Maritime, www.unima.fr
Les prévisions pour la fin du siècle annoncent jusqu’à un mètre de montée des eaux. Mais, les tempêtes plus ou moins récentes l’ont montré, les collectivités seraient bien mal avisées de penser qu’elles ont du temps devant elles.
Entre la mise en œuvre des outils et la cartographie des risques, le choix des périmètres pertinents, l’organisation de l’action des collectivités, l’application de la Gemapi (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), la liste des courses est longue.
Autant dire qu’il est temps de s’y mettre. Et la Gemapi a poussé les collectivités à adopter une approche plus systémique et à prendre en main les enjeux liés à la submersion. Mais elle ne les dispense pas d’une action volontaire et stratégique de lutte contre la montée des eaux.
On vous explique que faire et comment faire dans ce dossier.