Début juillet, le projet de loi sur la consommation a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale par les groupes de la majorité (y compris les écologistes).
Or, si Benoit Hamon estime que ce texte est un premier pas contre l'obsolescence programmée, il n'est rien pour l'association « Les amis de la terre ». Pour eux, c'est « un coup pour rien ».
En effet, l'association avait discuté et soutenu 3 mesures importantes : la création d'un délit pour lutter contre l'obsolescence programmée, l'extension de la garantie de tous les biens de consommation à 10 ans et le soutien au secteur de la réparation.
Or, la garantie n'a été allongée que de 6 mois à 1 an, période pendant laquelle le consommateur n'a pas à prouver l'existence d'un défaut. L'association espérait au moins 2 ans.
Pour les réparations, les professionnels n'ont toujours pas l'obligation de fournir les pièces détachées nécessaires à la réparation des produits tombés en passe. Seules des sanctions sont prévues si le professionnel manque à son engagement « volontaire » de les fournir !
« Ces mesures ont été vidées de leur sens » déplore l'association.