Airparif a reçu son étude sur la pollution atmosphérique le 3 juillet dernier, étude qui porte sur la période de 2002 à 2012. Le constat est une légère amélioration qui s'est vue limitée à cause du diesel.
Concernant le dioxyde d'azote (émis aux deux tiers par le transport routier), le bilan est loin d'être bon puisque 97 % de la population subit des dépassements des normes annuelles (40 µg/m3). Toutefois, pour les teneurs supérieures à 50 µg/m3, l'amélioration est sensible : 45 % des habitants concernés contre 80 % en 2002. De même pour l'objectif de qualité (30 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 35 jours par an), 22 % sont touchés contre 78 % en 2002.
Les actions menées (trafic, chauffage, industrie) ont donc quand même porté leurs fruits. Les aménagements ont par exemple réduit de 15 à 20 % le trafic. La vitesse moyenne a été réduite de 2 km/h (actuellement de 17 km/h).
Mais à cause du développement du diesel, la modernisation du parc automobile n'a pas eu le même effet positif. Les particules PM10 se sont améliorées contrairement au NO2 (le diesel en produit plus que l'essence). Le parc diesel a en effet progressé à Paris : 41 % des kilomètres parcourus en 2002 mais 63 % en 2012 !