Un entretien avec le linguiste Pierre Encrevé : jusqu'à Jacques Chirac inclus, les présidents maniaient le registre soutenu de la langue de leurs instituteurs de la IIIe République, soit par exemple trois liaisons facultatives sur quatre. Nicolas Sarkozy, adepte de la langue relâchée (1 liaison sur 4), avait bradé ostentatoirement ce capital symbolique. François Hollande rend sa place à une langue surveillée mais décorsetée (2 liaisons sur 4), héritage de ses professeurs de l'après-Mai-68. A lire ici.
Parlez-vous le Hollande ?
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