L'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) a mené une étude sur la pollution de l'air auprès de 401 classes de 108 écoles primaires dans 6 villes françaises : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Marseille, Reims et Strasbourg. Celle-ci vient d'être publiée dans une revue internationale Thorax.
On estime qu'environ un tiers des élèves du primaire sont exposés à des seuils de pollution supérieurs à ceux recommandés par l'OMS et l'ANSES. Mais le travail mené par l'INSERM a permis de mener une enquête approfondie avec bilan respiratoire.
Près de 10 000 enfants ont été examinés avec un résultat significatif : 13 % de ces enfants montrent des signes d'allergie et 32 % des signes de réactions allergiques aux tests cutanés. Pour ces derniers, un bon nombre risque de devenir allergiques.
Au-delà des composés organiques volatiles que l'on peut retrouver dans les colles, plastiques, vernis ou peintures ? une part de ces polluants retrouvés à l'intérieur des classes sont des particules fines et de l'oxyde d'azote, deux polluants issus du trafic routier.
Pour limiter (éviter) cette situation, le seul moyen efficace est une ventilation adaptée aux volumes et en bon état de fonctionnement (ce qui n'est pas toujours le cas !).
En ce domaine de pollution de l'air, il faut rappeler l'obligation du décret du 4 décembre 2011 qui rend obligatoire cette surveillance dans tous les établissements scolaires... mais en janvier 2018 !!!