Comme les années précédentes, il est important de rappeler à tous l'importance de gestes simples pour que Noël et les fêtes de fin d'année ne soient pas une période de gaspillage et que leur impact sur l'environnement soit maîtrisé.
Le premier achat, c'est souvent le sapin. Le sapin artificiel n'est plus à rejeter car il a le net avantage d'être réutilisable. Mais dans ce cas, il faut le garder suffisamment longtemps (au moins 6 /7 ans !). Quant au sapin végétal, deux solutions : le replanter ou le composter.
Côté cadeaux, les jouets peuvent venir de très loin ou être très consommateurs d'énergie (fabrication, piles...). Il faut donc être attentif à ces aspects. L'achat d'occasion, les échanges sont à prendre en compte. Il faut trouver des nouvelles façons d'emballer (tissus, cartons avec dessin, rubans) car le papier cadeau n'est pas toujours recyclable.
Les menus : un seul mot d'ordre, privilégier les produits locaux de saison !
L'incontournable guirlande électrique doit faire l'objet d'un examen précis du rapport qualité (consommation)/prix. Il faut être attentif à la durée d'éclairement. Il ne faut pas oublier d'autres types de décorations en bois, en papier, en carton.
Quant aux collectivités, elles ont des marges d'actions pour leurs propres activités : éclairage public, transports en commun, collecte des déchets (dont celle des sapins !), organisation des marchés de Noël. Et au-delà, elles peuvent informer et sensibiliser ses habitants sur les « bonnes pratiques ». Une Fiche Pratique Technique (référence 10/47) propose à ce sujet les actions à mener par les collectivités pour adopter une démarche plus éco-responsable.
Joël Graindorge, Directeur général des services techniques.