Le buzz était peut-être involontaire mais il a été bien réel ! Les réactions au billet de l'enseignant qui avait "pourri le web" ont continué d'affluer toute la semaine et vont globalement dans le même sens : faire preuve de pédagogie quant au copier-coller envers les élèves, c'est bien, les induire volontairement et très insidieusement en erreur, nettement moins. La méthode employée a été parfois très sévèrement critiquée, tout autant que l'enseignant lui-même. Marie-Anne Paveau a eu l'excellente idée de compiler de nombreuses réactions dans un Scoop.it dédié ("L'affaire du « pourrisseur du web ». Points de vue critiques"). Je retiens pour ma part les contributions suivantes :
- Le prof taquin" Jean-Noël Lafargue, Le dernier des blogs.
- Autour de Wikipédia : "Éduquons à l'esprit critique, pas au mépris du travail des autres", Rémi Mathis, A la Toison d'or et "Wikipédia favorise-t-elle l'esprit critique ?", Pierre-Carl Langlais, Hôtel Wikipédia.
« Pourrir le web » : du buzz à l'archétype", Etienne Cavalié, Bibliothèques [reloaded].
Petit bréviaire des parents numériques", Laurence Bee, Parents 3.0.
- La réaction de la direction d'Oodoc (site de partage de corrigés de devoirs) : "Comment « apprendre mieux » avec les nouvelles technologies ?
- Deux contributions de Richard Peirano, enseignant-documentaliste : "Retour sur « j'ai pourri le web »" (synthèse de ses lectures sur le sujet) et "Qu'a fait le pourrisseur du web ? faire un travail de pionnier du web" (approfondissement de sa réflexion).
- Et s'il ne faut en lire qu'une : "Le plagiat, le professeur et la documentaliste", Camille Tête-David, Internet : mon amour. L'auteur a rencontré des élèves piégés et relate leur version des faits.
