Lorsque le taux de nitrates dépasse la norme pour la potabilité (50 mg/litre), il est nécessaire de mettre en place un procédé de traitement.
Les procédés biologiques ou physico-chimiques existants sont lourds et coûteux.
En partenariat avec l'Institut des sciences de la Terre d'Orléans et la Lyonnaise des eaux et avec un financement de la Région Centre, le BRGM s'est engagé dans une nouvelle voie de recherche.
Le procédé dénommé Trainit utilise des matériaux de synthèse de type hydroxydes doubles lamellaires « en rose de sables ». Ils ont la capacité de piéger dans leur structure les anions nitrates. Par exemple, une eau brute de la nappe de Beauce contaminée à la hauteur de 48 mg/litre a vu sa charge réduite à 8,3 mg/litre !
Le programme est en phase d'optimisation pour sélectionner les matériaux les plus efficaces avant une mise en oeuvre industrielle.